Quelque dizaines de cheminots, principalement syndiqués à la CGT et SUD-Rail, ont pris d’assaut mardi midi l’hôtel de ville de Lille, qu’ils ont ensuite occupé pendant une heure. Ils cherchaient à obtenir le soutien de Martine Aubry, maire PS de la ville, à leur lutte contre la réforme des chemins de fer. Les manifestants sont entrés par la force malgré les barrages des policiers municipaux.
L’opinion de civilwarineurope
L’ironie de l’histoire est que cette grève des cheminots de la SNCF est pour une fois une grève utile et non corporatiste. Elle s’oppose à une réforme imposée par l’oligarchie bruxelloise à l’État français ou du moins ce qu’il en reste. Mais comme les syndicats de la SNCF ont pris l’habitude ces dernières décennies de faire grève pour tout et n’importe quoi, et surtout pour préserver leurs avantages corporatistes, l’opinion publique est naturellement hostile à ce mouvement. Et le gouvernement, prétendument de gauche, peut facilement le discréditer. C’est une nouvelle illustration du "À force de crier au loup…"
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